Je demande que toutes les études et réflexions engagées en parallèle par les services de l’Etat soient joints au dossier de concertation.
Dès les années 90 les services de l’Etat réfléchissaient et concertaient sur la séparation du trafic de transit du reste de trafic par la réalisation d’un grand contournement autoroutier. La DTA de 2006 modifiée 2015 (document opposable) affirme également (pages 16, 26 et 39) la nécessité de cette séparation des trafics. Depuis, à part le débat public de 2001 sur le projet de COL (Contournement Ouest Lyonnais) qui a rapidement été abandonné, plus rien. Il y a bien eu une décision ministérielle du 24 octobre 2013 qui demandait de relancer les études pour un grand contournement mais officiellement rien n’a suivi. Dans l’expertise TTK de juin 2021, page 8/31, il est fait référence concernant l’Etat à une « réflexion engagée en parallèle par l’Etat sur le transit ». La même étude TTK donne des exemples Européens sur la séparation du trafic de transit dont notamment l’A9 à Montpellier, l’A2 aux Pays-Bas, l’A58 en Italie ou encore le projet de Valencia en Espagne. Pour l’A9 à Montpellier on peut rappeler que cela concernait une longueur de 25 km à 2 x 3 voies avec 5 échangeurs et un trafic de 80 000 à 120 000 v/j (ce que l’on risque d’avoir demain sur l’A46 Sud) et moins de 20 % de PL. L’Etat et Vinci ont solutionné le problème en créant une nouvelle A9 à 2 x 3 voies sans échangeur et une nouvelle A709, également à 2 x 3 voies et intégrant des échangeurs pour le trafic local et d’échange. L’expertise TTK précitée souligne également que la décision concernant l’élargissement de l’A46 Sud à 2 x 3 voies n’a de sens que si l’Etat affiche clairement ses projets sur un grand contournement.