Particules Ultra Fines
D’autre part il est fait abstraction de la pollution avec les particules ultra fines qui sont les plus volatiles et les plus dangereuses pour les organismes.
Comment comptez-vous faire pour combler ces lacunes et donner une vision réaliste des risques encourus liés à la pollution ?
Réponse
Bonjour,
Nous vous remercions de cette question.
Conduites en 2017 et en 2019-2020, les mesures de l’étude air ont été effectuées par des stations fixes de référence, par deux remorques mobiles équipées d’analyseurs, par des capteurs passifs et des microcapteurs enregistreurs. Ces outils ont permis de connaître les concentrations en dioxyde d’azote (NO2), benzène, particule PM10 et 2.5 sur 19 sites la première année de mesure. La deuxième série de mesures a ciblé le dioxyde d’azote (NO2) et les particules PM10 et PM2,5. sur cinq sites, dont deux nouveaux afin de compléter les connaissances liées à la première campagne. Ainsi elle ont été faites, comme pour l’ensemble des études techniques présentées à cette concertation, en dehors des périodes dites COVID.
Concernant les polluants examinés dans le cadre de l’étude air, ces derniers sont issus du guide méthodologique sur le volet « air et santé » des projets routiers du CEREMA de février 2019, disponible a l’adresse https://www.cerema.fr/fr/centre-ressources/boutique/guide-methodologique-volet-air-sante-etudes-impact-routieres
Ce guide précise une liste de 13 polluants qui ne nécessitent pas tous des mesures sur site en lien avec la connaissance dont dispose ATMO de ces éléments au niveau local. Ainsi, pour A46Sud, ont été retenus en accord avec ATMO, experts reconnus de la thématique, le suivi des polluants NO2, benzène, PM10 et PM2,5, dont les mesures sont normalisées contrairement aux particules ultra fines citées dans votre questionnement.
Cordialement,
L’équipe projet A46 Sud.