Pourquoi on n'évoque pas le transport fluvial ?
Le trafic fluvial sur le Rhône et la Saône peut accueillir selon VNF (Voies navigables de France) 4 fois le trafic actuel avec des atouts écologiques : un convoi poussé par 2 barges équivaut à 220 camions en moins sur les routes !
Merci pour votre réponse.
Réponse
Bonjour,
Nous vous remercions de votre question.
La région Auvergne-Rhône-Alpes, et au sein de celle-ci l’agglomération lyonnaise, sont situées au cœur de l’axe Rhône-Saône qui relie Pagny et Chalon-sur-Saône au Nord au Grand port maritime de Marseille et au port de Sète au Sud, par une infrastructure fluviale à grand gabarit.
Un schéma portuaire de Villefranche-sur-Saône à Salaise-Sablons a été adopté en 2015 afin promouvoir le développement des ports de la région. Le port de Lyon en constitue un maillon essentiel, avec 12 millions de tonnes manutentionnées.
Des investissements sont ainsi en cours, financés par l’État et les Collectivités, pour moderniser les infrastructures portuaires et fluviales et améliorer la multimodalité. De plus, des études sont en cours par l’État, en lien avec les acteurs du secteur, pour améliorer la compétitivité du transport fluvial de marchandises en termes de prix, de fiabilité et de qualité de service logistique, à accélérer le verdissement de la flotte fluviale et à accompagner la transition numérique du transport fluvial.
En prenant en compte ces perspectives de développement, les études de trafic montrent néanmoins que le développement du fret fluvial ne réduira que marginalement le nombre de poids lourds sur A46 Sud, considérant en particulier le dernier km vers les zones d’activités, et donc que le transport fluvial est complémentaire au projet autoroutier mais ne peut constituer une alternative.
Cordialement,
L’équipe projet A46 Sud