Pourquoi ne pas dissocier le trafic local et le trafic de transport national et international ?

Réponse

Bonjour,

Nous vous remercions de votre question.

Pour mémoire, l’A46 Sud a été définie, dès l’enquête d’utilité publique de 1988, pour répondre à trois fonctions :

– locale : « livrer à l’usager une rocade urbaine et desservir au mieux les principaux lieux d’habitat, de travail, de loisirs du Sud-Est lyonnais » ;

– régionale : « assurer dans de meilleures conditions qu’aujourd’hui les échanges entre l’agglomération et le reste de la région ainsi que les liaisons internes à la région » ;

– nationale et internationale : « créer un évitement complet de l’agglomération par l’Est ».

Ces éléments sont présentés page 32 et suivantes du dossier de concertation.

Concernant le prolongement de l’A432 au sud, cette alternative est présentée dans le dossier de concertation (pages 74 et 75). Cependant, retrouver de la fluidité, renforcer la sécurité et la fiabilité des mobilités dans le Sud-Est lyonnais est un objectif fort, partagé par les acteurs locaux et usagers de la route.

En ce sens, une solution rapide, efficace et de moindres incidences environnementales et foncières apparaît nécessaire. C’est pourquoi, l’État et ASF considèrent l’optimisation de l’A46 Sud, qui avait été conçue élargissable à 2×3 voies dès sa construction, ainsi que l’aménagement du noeud de Manissieux, comme le projet le plus adapté pour répondre aux problèmes actuels et aux enjeux du trafic à court et moyen termes.

Cordialement,

L’équipe projet A46 Sud