Aménagement du noeud de Manissieux
Un rectangle de 25cm sur 4 pour donner son avis sur un projet présenté sur des dizaines de pages PDF ou web: la concertation commence bien! D'autant qu'elle est prévue de fin juin à fin septembre, incluant deux mois de vacances... Pourquoi pas n'ouvrir la page "contribuez" du site que de 2h à 5h du matin? Une vraie concertation sur un projet qui présente le pire comme le mieux!
Car la variante A ne répond qu'à un seul objectif, et encore qu'à court terme: le moindre coût. Pour le reste: tout faux!!
La circulation? L'un des facteurs majeurs de congestion du trafic au niveau du noeud de Manissieux (je ne l'ai pas encore vu évoquer mais je n'ai pas encore exploré tous les détails des documents présentés), c'est la butte du fort de St-Priest qui provoque le ralentissement du trafic poids lourd sur la voie de droite de l'A46, le déport brusque de poids lourds sur la voie de gauche immédiatement congestionnée, l'insertion de poids lourds ralentis venus de l'A43 sur une A46 en pente: congestion assurée à la moindre densité de trafic. En proposant de maintenir la connexion A43-A46 dans cette même pente, vous maintenez le facteur majeur d'encombrements à cet endroit. 80 millions pour conserver les bouchons: un splendide perdant-perdant!
L'environnement? Il fut une époque où était prévue au POS de St-Priest une "coulée verte" reliant le parc du fort à celui de Parilly. S'il en reste une trace, avec la variante A, la "coulée" ne serait même plus une rigole.
Surtout, alors que la circulation est actuellement en contrebas des habitations, elle passerait, avec la variante A, à hauteur des habitations et à une très grande proximité. Mettre la circulation au plus près des maisons: quel sens de l'intérêt général!!
L'économie? Pas besoin de dizaines d'années d'étude de géographie et d'aménagement du territoire pour voir que, d'évidence, une métropole à l'échelle européenne telle que Lyon, qui fonde son dynamisme et son développement sur sa position de carrefour continental, avec ce que cela implique de renforcement des activités logistiques, nécessite un aménagement de son réseau routier en trois cercles: périphérique intérieur, périphérique extérieur proche ( plus ou moins à la jonction pôle urbain/couronne péri-urbaine), périphérique extérieur large ( aux marges de l'aire urbaine métropolitaine). Ce 3ème cercle est d'autant plus nécessaire à la métropole lyonnaise ( et à la France dans l'Europe) que l'organisation du réseau de transport lyonnais est marquée par un énorme déséquilibre des flux concentrés à l'est de la métropole. Regardez le réseau routier de l'agglomération de Valencia (Espagne), taillé pour que Valencia soit un des principaux ports à conteneurs d'Europe.
Car la variante A ne répond qu'à un seul objectif, et encore qu'à court terme: le moindre coût. Pour le reste: tout faux!!
La circulation? L'un des facteurs majeurs de congestion du trafic au niveau du noeud de Manissieux (je ne l'ai pas encore vu évoquer mais je n'ai pas encore exploré tous les détails des documents présentés), c'est la butte du fort de St-Priest qui provoque le ralentissement du trafic poids lourd sur la voie de droite de l'A46, le déport brusque de poids lourds sur la voie de gauche immédiatement congestionnée, l'insertion de poids lourds ralentis venus de l'A43 sur une A46 en pente: congestion assurée à la moindre densité de trafic. En proposant de maintenir la connexion A43-A46 dans cette même pente, vous maintenez le facteur majeur d'encombrements à cet endroit. 80 millions pour conserver les bouchons: un splendide perdant-perdant!
L'environnement? Il fut une époque où était prévue au POS de St-Priest une "coulée verte" reliant le parc du fort à celui de Parilly. S'il en reste une trace, avec la variante A, la "coulée" ne serait même plus une rigole.
Surtout, alors que la circulation est actuellement en contrebas des habitations, elle passerait, avec la variante A, à hauteur des habitations et à une très grande proximité. Mettre la circulation au plus près des maisons: quel sens de l'intérêt général!!
L'économie? Pas besoin de dizaines d'années d'étude de géographie et d'aménagement du territoire pour voir que, d'évidence, une métropole à l'échelle européenne telle que Lyon, qui fonde son dynamisme et son développement sur sa position de carrefour continental, avec ce que cela implique de renforcement des activités logistiques, nécessite un aménagement de son réseau routier en trois cercles: périphérique intérieur, périphérique extérieur proche ( plus ou moins à la jonction pôle urbain/couronne péri-urbaine), périphérique extérieur large ( aux marges de l'aire urbaine métropolitaine). Ce 3ème cercle est d'autant plus nécessaire à la métropole lyonnaise ( et à la France dans l'Europe) que l'organisation du réseau de transport lyonnais est marquée par un énorme déséquilibre des flux concentrés à l'est de la métropole. Regardez le réseau routier de l'agglomération de Valencia (Espagne), taillé pour que Valencia soit un des principaux ports à conteneurs d'Europe.