Avis sur le projet
Le projet d’aménagement de l’A46 Sud, actuellement soumis à la concertation publique jusqu’au 28 septembre 2021, propose un unique scénario d’aménagement, ne faisant état d’aucune étude comparative sur la possibilité d’autres contournements, quels qu’ils soient, comme cela est pourtant réglementairement prévu dans le SCOT.
Ce projet d’aménagement ne ferait qu’augmenter l’importance d’un trafic routier déjà embolisé dans ce secteur par des poids lourds en transit issus de toute l’Europe, pour en faire un véritable « aspirateur » à circulation dans le grand Est lyonnais.
Le projet, dont les aménagements prévus s’élèvent à environ 250 M€, ne résoudra en rien les problèmes de circulation puisque l’on sait qu’une autoroute à 2x3 voies a la capacité de supporter 75 000 véhicules par jour et qu’aujourd’hui, en « jour de pointe », il est d’ores et déjà recensé plus de 100 000 véhicules dont plus de 20 000 camions sur ce secteur.
Ce projet, dont on sait qu’il sera saturé avant même sa réalisation, ne ferait ainsi qu’augmenter le risque routier sur un axe qui est déjà l’un des plus accidentogènes de France (env. 200 accidents/an).
Les habitants ne peuvent mesurer précisément les effets de ce projet sur l’environnement humain et naturel en l’absence d’étude d’impact réalisée avant cette première phase de concertation.
Le projet d’aménagement du nœud autoroutier de Manissieux compromet significativement la politique menée par la Ville pour la protection et la mise en valeur de ses espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP).
Les impacts potentiels de ce projet d’aménagement ont une portée d’intérêt général qui dépasse les limites du territoire san-priod, et auront des conséquences sur tout l’aménagement du territoire du grand Est lyonnais, incluant la rocade au Nord de Manissieux et l’A43 entre le Nord Isère et l’entrée de la Métropole de Lyon.
Ce projet ne saurait être dissocié de la question du fret ferroviaire, et notamment des projets du CFAL Nord et Sud aujourd’hui au point mort.
Des actions ont été menées par divers collectifs et associations et que de nombreux élus de l’Est lyonnais ont fait part de leur hostilité à ce projet avant même le lancement de la concertation publique.
La période estivale retenue pour la concertation publique s’oppose à un recueil exhaustif des observations et des avis d’une large partie de la population confrontée quotidiennement à l’environnement de l’A46 Sud et ce, qui plus est après 18 mois de crise sanitaire.
Toutes les réunions publiques menées jusqu’à présent dans le cadre de la concertation ont suscité une large opposition des populations locales contre ce projet d’aménagement, comme l’attestent de nombreuses retombées médiatiques.
Le concessionnaire Autoroutes du Sud de la France (ASF), en lien avec les différents services de l’Etat, qui restent décisionnaires vis-à-vis de la réalisation du projet, doit suspendre sans délai le projet d’aménagement à deux fois trois voies de l’autoroute A46 sud et de l’aménagement du nœud de Manissieux, tel qu’actuellement soumis à la concertation publique.
Je souhaite que soient scrupuleusement respectées les dispositions réglementaires du Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération lyonnaise suite au déclassement de l’A6/A7, incluant notamment la réalisation d’un vrai contournement autoroutier.
L’Etat doit étudier dans les plus brefs délais, et dans sa globalité, la question des déplacements autoroutiers à l’échelle de l’agglomération lyonnaise, qui demeure la seule métropole européenne à ne pas posséder de véritable contournement autoroutier.
L’Etat doit également rechercher et proposer d’autres alternatives de contournement étayées par des études approfondies. Il doit mener simultanément une vraie réflexion en faveur du développement du fret ferroviaire en France, de relancer les projets du CFAL Nord et Sud, essentiels dans un secteur qui présente la particularité d’être au carrefour du trafic européen PL sur les axes Nord/Sud et Ouest/Est via l’Italie et la Suisse.
Ce projet d’aménagement ne ferait qu’augmenter l’importance d’un trafic routier déjà embolisé dans ce secteur par des poids lourds en transit issus de toute l’Europe, pour en faire un véritable « aspirateur » à circulation dans le grand Est lyonnais.
Le projet, dont les aménagements prévus s’élèvent à environ 250 M€, ne résoudra en rien les problèmes de circulation puisque l’on sait qu’une autoroute à 2x3 voies a la capacité de supporter 75 000 véhicules par jour et qu’aujourd’hui, en « jour de pointe », il est d’ores et déjà recensé plus de 100 000 véhicules dont plus de 20 000 camions sur ce secteur.
Ce projet, dont on sait qu’il sera saturé avant même sa réalisation, ne ferait ainsi qu’augmenter le risque routier sur un axe qui est déjà l’un des plus accidentogènes de France (env. 200 accidents/an).
Les habitants ne peuvent mesurer précisément les effets de ce projet sur l’environnement humain et naturel en l’absence d’étude d’impact réalisée avant cette première phase de concertation.
Le projet d’aménagement du nœud autoroutier de Manissieux compromet significativement la politique menée par la Ville pour la protection et la mise en valeur de ses espaces naturels et agricoles périurbains (PENAP).
Les impacts potentiels de ce projet d’aménagement ont une portée d’intérêt général qui dépasse les limites du territoire san-priod, et auront des conséquences sur tout l’aménagement du territoire du grand Est lyonnais, incluant la rocade au Nord de Manissieux et l’A43 entre le Nord Isère et l’entrée de la Métropole de Lyon.
Ce projet ne saurait être dissocié de la question du fret ferroviaire, et notamment des projets du CFAL Nord et Sud aujourd’hui au point mort.
Des actions ont été menées par divers collectifs et associations et que de nombreux élus de l’Est lyonnais ont fait part de leur hostilité à ce projet avant même le lancement de la concertation publique.
La période estivale retenue pour la concertation publique s’oppose à un recueil exhaustif des observations et des avis d’une large partie de la population confrontée quotidiennement à l’environnement de l’A46 Sud et ce, qui plus est après 18 mois de crise sanitaire.
Toutes les réunions publiques menées jusqu’à présent dans le cadre de la concertation ont suscité une large opposition des populations locales contre ce projet d’aménagement, comme l’attestent de nombreuses retombées médiatiques.
Le concessionnaire Autoroutes du Sud de la France (ASF), en lien avec les différents services de l’Etat, qui restent décisionnaires vis-à-vis de la réalisation du projet, doit suspendre sans délai le projet d’aménagement à deux fois trois voies de l’autoroute A46 sud et de l’aménagement du nœud de Manissieux, tel qu’actuellement soumis à la concertation publique.
Je souhaite que soient scrupuleusement respectées les dispositions réglementaires du Schéma de Cohérence Territoriale de l’agglomération lyonnaise suite au déclassement de l’A6/A7, incluant notamment la réalisation d’un vrai contournement autoroutier.
L’Etat doit étudier dans les plus brefs délais, et dans sa globalité, la question des déplacements autoroutiers à l’échelle de l’agglomération lyonnaise, qui demeure la seule métropole européenne à ne pas posséder de véritable contournement autoroutier.
L’Etat doit également rechercher et proposer d’autres alternatives de contournement étayées par des études approfondies. Il doit mener simultanément une vraie réflexion en faveur du développement du fret ferroviaire en France, de relancer les projets du CFAL Nord et Sud, essentiels dans un secteur qui présente la particularité d’être au carrefour du trafic européen PL sur les axes Nord/Sud et Ouest/Est via l’Italie et la Suisse.