Noeud de Manissieux
1) La présentation du projet n'est pas exacte.
- la densite du trafic a fait l'objet d'un comptage, le 13 Septembre 2021 à la demande de la commune de Saint Priest ; le résultat cumulé pour A 43-A 46 est de 215 000 véhicules/jour, dont 65 000 PL, soit bien plus que les chiffres du dossier de concertation.
le projet, calibré pour un trafic moindre, sera donc insuffisant dès la mise en service (dans 7 ans ?). De plus, qu'en sera t'il après le déclassement du tronçon lyonnais de l'A 6 - A 7 ???
-L'analyse de la qualité de l'air a pour cadre la "Région Rhône-Alpes", ce qui n'est pas probant.
- En revance, les données relatives à la population impactée (105 000 habitants, soit + 25 % par rapport à 1990) et la protection des espaces agricoles sont, elles, bien réelles.
2) Les variantes
- Aucune n'est satisfaisante au regard des impératifs acoustiques et de qualité de l'air.
- Les variantes courte et longue ont un impact très négatif sur l'environnement et les activités agricoles ; à cet égard, le dossier prévoit d'engager des discussions pour aboutir à des mesures correctives ; lesquelles ?
Sur ce dernier point, il ne faut pas mesurer l'impact en calculant l'emprise des seules voiries et bretelles : les espaces compris entre ces voiries et la Rocade seraient inexploitables et donc perdus pour l'agriculture.
- la variante dite "compacte" (qui a la faveur du concepteur ?) entamerait le Parc du Fort, lieu de promenade très apprécié des sanpriots, et classé "site naturel inatérable" au SCoT... ; cette variante empiète également sur la future Zone de faibles Emissions (ZFE) voulue par la Mépropole de Lyon... Où est la cohérence dans tout celà ???
Lors de l'"Atelier" du 15 septembre 2021, à Manissieux, il a été demandé au concepteur du projet :
- pour la conception des voiries, d'abandonner le référentiel ICTAAL, trop bloquant, ou profit du référentiel VSA ; ceci permettrait de réduire la vitesse à 70 km/h la vitesse des véhicules dans l'échangeur (ce qui est largement suffisant), de resserrer le rayon de courbure de la bretelle A 46 S > A 43 et de réduire ainsi la taille des délaissés et l'emprise sur le territoire agricole.; il serait également possible de faire passer la bretelle Chambery > A 46 S au plus près de l'emprise actuelle
3) Conclusion
Mais même ainsi amendé, le projet, qui relève déjà du bricolage, resterait très nuisant, et serait vite inadapté.
En fait, il situe dans le droit fil de la loi "LOM", qui exclut les politiques de grands travaux en préférant améliorer la situation par petites touches (et à moindre coût).
Or, cette façon de proxcéder exclut toute vision d'ensemble :
- si le projet est retenu, l'aspirateur à camions actuel montera en puissance et aggravera la situation sur le "Noeud des Iles" et le "Noeud de Ternay", qu'il faudra recalibrer à leur tour !!! Où est alors l'avantage financier du projet présenté par rapport à une liaison A 432 ?
- Tout ceci est de nature à réexaminer les projets de l'A 432, du COL, du CFAL, voire de la Liaison fluviale Rhin-Rhône.
- la densite du trafic a fait l'objet d'un comptage, le 13 Septembre 2021 à la demande de la commune de Saint Priest ; le résultat cumulé pour A 43-A 46 est de 215 000 véhicules/jour, dont 65 000 PL, soit bien plus que les chiffres du dossier de concertation.
le projet, calibré pour un trafic moindre, sera donc insuffisant dès la mise en service (dans 7 ans ?). De plus, qu'en sera t'il après le déclassement du tronçon lyonnais de l'A 6 - A 7 ???
-L'analyse de la qualité de l'air a pour cadre la "Région Rhône-Alpes", ce qui n'est pas probant.
- En revance, les données relatives à la population impactée (105 000 habitants, soit + 25 % par rapport à 1990) et la protection des espaces agricoles sont, elles, bien réelles.
2) Les variantes
- Aucune n'est satisfaisante au regard des impératifs acoustiques et de qualité de l'air.
- Les variantes courte et longue ont un impact très négatif sur l'environnement et les activités agricoles ; à cet égard, le dossier prévoit d'engager des discussions pour aboutir à des mesures correctives ; lesquelles ?
Sur ce dernier point, il ne faut pas mesurer l'impact en calculant l'emprise des seules voiries et bretelles : les espaces compris entre ces voiries et la Rocade seraient inexploitables et donc perdus pour l'agriculture.
- la variante dite "compacte" (qui a la faveur du concepteur ?) entamerait le Parc du Fort, lieu de promenade très apprécié des sanpriots, et classé "site naturel inatérable" au SCoT... ; cette variante empiète également sur la future Zone de faibles Emissions (ZFE) voulue par la Mépropole de Lyon... Où est la cohérence dans tout celà ???
Lors de l'"Atelier" du 15 septembre 2021, à Manissieux, il a été demandé au concepteur du projet :
- pour la conception des voiries, d'abandonner le référentiel ICTAAL, trop bloquant, ou profit du référentiel VSA ; ceci permettrait de réduire la vitesse à 70 km/h la vitesse des véhicules dans l'échangeur (ce qui est largement suffisant), de resserrer le rayon de courbure de la bretelle A 46 S > A 43 et de réduire ainsi la taille des délaissés et l'emprise sur le territoire agricole.; il serait également possible de faire passer la bretelle Chambery > A 46 S au plus près de l'emprise actuelle
3) Conclusion
Mais même ainsi amendé, le projet, qui relève déjà du bricolage, resterait très nuisant, et serait vite inadapté.
En fait, il situe dans le droit fil de la loi "LOM", qui exclut les politiques de grands travaux en préférant améliorer la situation par petites touches (et à moindre coût).
Or, cette façon de proxcéder exclut toute vision d'ensemble :
- si le projet est retenu, l'aspirateur à camions actuel montera en puissance et aggravera la situation sur le "Noeud des Iles" et le "Noeud de Ternay", qu'il faudra recalibrer à leur tour !!! Où est alors l'avantage financier du projet présenté par rapport à une liaison A 432 ?
- Tout ceci est de nature à réexaminer les projets de l'A 432, du COL, du CFAL, voire de la Liaison fluviale Rhin-Rhône.