D'où proviennent les données utilisées pour vos hypothèses de travail ?
Avec le déclassement de l'A6 et de l'A7 aux entrées de Lyon, le traffic Nord/Sud et Sud/Nord, français et Européen emprunte l'A46 Sud.
Les deux affirmations précédentes ne sont pas cohérentes aussi je m'interroge sur l'origine et la temporalité des données qui ont servies de base aux analyses.
D'où proviennent-elles ?
Le nombre de véhicules est d'ailleurs sensiblement sous-estimé !
Réponse
Bonjour,
Nous vous remercions de votre question.
En premier lieu vous ne pouvez affirmer que le trafic présenté dans le dossier de concertation est « sensiblement sous-estimé » sans apporter de données chiffrées étayant votre propos.
Les données présentées en concertation sont issues des comptages permanents de l’autoroute situés entre chaque échangeur et sur l’ensemble des bretelles de l’A46 Sud. Ces données sont contrôlées et validées en lien avec les services de l’État. Elles sont donc les seules données utilisables dans le cadre de la concertation.
Concernant les bases de données déplacements, utilisées dans le cadre du projet, elles sont issues de l’outil de trafic MODELY (modèle multimodal des déplacements de l’aire urbaine de Lyon) partagé par l’État, la Métropole, le SYTRAL (Syndicat Mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise) et la Région) qui intègre les données de l’enquête ménage/déplacement de 2015 ainsi que les données INSEE du territoire.
Ainsi nous confirmons que sur A46 Sud, la majorité du trafic observé est un trafic local ou d’échange par rapport au périmètre de la grande agglomération lyonnaise (périmètre MODELY).
Par ailleurs, il est important de souligner que tout le trafic de « Nord/Sud et Sud/Nord, français et européen emprunte l’A46 Sud » ne passe pas par l’agglomération lyonnaise, des itinéraires comme A71/A75 en Auvergne, A20 dans le Limousin, A10 en Aquitaine ou même A48/A49 en Isère assure aussi cette fonctionnalité.
Cordialement,
L’équipe projet A46 Sud